Sortons un peu de mon univers tout joli et cosy, et découvrons un monde bien plus dangereux… Celui des Yakuzas !
Voici les règles d’un des grands groupes de Yakuzas :
« Il est interdit de consommer la moindre drogue ou d’en faire commerce.
Vols, braquages, agressions sexuelles ou toute activité s’écartant de la noble voie sont proscrites.
Il est interdit de s’associer à un membre expulsé de l’organisation.
Il est interdit d’avoir des contacts avec la police au-delà du nécessaire.
Tous ceux qui enfreindront ces règles passeront en conseil de discipline.
Les cadets doivent respecter leurs ainés, les aînés doivent respecter leurs cadets, les encourager et les accompagner au nom de la prospérité commune.
Gardez ces règles gravées dans votre coeur et suivez la noble voie. »
Le Dernier des Yakuzas – Jake Adelstein
Voilà un dogme avec plein de principes tout à fait louables, cela promet un bon système n’est-ce pas ? Et bien, voyez-vous, c’est avec ces règles que Saito va devoir agir en tant que yakuza. Pensez-vous que tout va se passer pour lui ? J’imagine bien, j’en suis certaine, que vous avez déjà votre petite idée là-dessus. Et si toutefois, la curiosité vous pique, « Le derniers des Yakuzas » vous montrera à quel point vous avez raison (ou tord?). Car oui, ce livre parle de la vie de Saito de l’époque glorieuse des Yakuzas jusqu’a leur déchéance. Alors, tenté ?
Pour ma part, j’ai trouvé ce livre aussi intéressant que je l’espérais ! J’étais curieuse de savoir ce qu’était un peu cette vie de Yakuza… Et je n’ai pas du tout été déçue par ce que j’ai pu apprendre ! Et vous ? Le roman parle donc des Yakuzas (vous l’aviez déjà compris, non ?). On découvre comment leurs entreprises fonctionnaient, leurs règles, leurs cérémonies et comment ils ont évolué… mais surtout, les 400 coups qu’ils ont perpétrés avec maestria ! Et dans toutes ces aventures, parfois, j’avais vraiment l’impression de me retrouver au Japon, de ressentir ce qu’était la vie japonaise… Pour quelqu’un qui aime le Japon comme moi, c’est génial ! Je ne vous dit pas comme je me suis régalée sur ces passages !!! (intéressé ?) Je dois cependant vous préciser que je ne parle que de la partie centrale du livre. (Eh oui, hélas !) En effet, le début et la fin, je dois vous l’avouer, sont quelque peu moins prenantes… Très intéressantes, mais surtout (ô combien) très long ! Au début, on se plonge dans la jeunesse de Saito et dans l’histoire de sa famille. Avec tous les nombreux faits et noms, il faut vraiment s’accrocher pour ne perdre aucune information qui pourrait être utilisée plus tard… Puis, à la fin, rebelote, on trouve tout autant d’informations précises et fatidiques sur ce qui a mené à la perte des Yakuzas… Très intéressant aussi, mais tout aussi long à lire (je vous le confirme) !
Mais si vous le voulez bien, revenons au milieu du roman, là où se trouve l’aventure d’une vie qui se joue des règles… Pour l’occasion, j’ai voulu confectionner un vrai repas de Yakuza ! Vous savez, ils n’ont pas vraiment de repas spécifiques. Mais comme la hiérarchie et le patriotisme étaient chez eux quelque chose de très présent et de très important (oh oui ! Et je ne vous parle pas de leurs cérémonies !) je me dis qu’ils devaient manger des repas japonais traditionnels ! (Cela vous semble t-il logique ?) C’est pour cette raison que j’ai choisis une recette de sobas au canard. Que je vous dise, là-bas, les nouilles sont une vraie institution ! Il y a des restaurants pour chaque sorte de nouilles… dont les sobas. Ces pâtes de sarrasin ont été inventés au Japon durant l’ère Edo (fin 16ème siècle début 17ème siècle), autant dire que c’est difficilement plus authentique ! Quand je pense aux sobas, je me rappelle à chaque fois d’un épisode du vieux roman japonais « Je suis un chat » de Natsume Sōseki (l’avez-vous lu ?). Dans ce passage, l’un des personnages se régale de zaru soba et n’en fini pas d’éloges ! C’est une recette de soba froide parfaite pour l’été ! Mais comme nous somme en hiver je vous présenterais donc une version chaude. D’actualité, n’est-ce pas ? Cette recette vous réchauffera et vous donnera plein d’énergie pour affronter les frimas de l’hiver !
Temps de Préparation | 20-30 Minutes |
Portions |
Personnes
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- 1 Magret de canard
- 2 portion Soba
- 1 l Dashi (fait maison ou à partir de poudre dashi)
- 2 càs Sauce soja
- 2 càs Mirin
- 2 petits Oignons nouveaux
Ingrédients
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- Posez le magret côté gras sur une poêle chaude (sur feu moyen) et laisser cuire environ 7 minutes.
- Ôtez l’excédent de graisse et retournez le magret. Arrêtez le feu après une petite minute, ajoutez le mirin et la sauce soja et couvrez.
- Faites cuire les soba comme indiqué sur le paquet ( l'eau monte beaucoup plus facilement que pour les pâtes de blé).
- Lorsque les soba sont cuites, passez-les et mettez-les sous l'eau froide pour arrêter la cuisson.
- Coupez le canard en tranche moyennement épaisses.
- Ciselez les tiges des oignons nouveaux.
- Faites chauffer le dashi et mettez le dans un bol. Ajoutez les soba puis les tranches de canard et les oignons ciselé. C'est prêt !